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Hausse de l’ILC en 2023 : les fédérations sonnent une nouvelle fois l’alarme

Alors que les factures énergétiques impactent fortement les entreprises, l’Alliance du Commerce, la FFF et Procos en appellent une nouvelle fois au gouvernement pour limiter l’impact de l’indexation de l’indice des loyers commerciaux sur la trésorerie des commerces.

L’évolution de l’indexation de l’indice des loyers commerciaux (ILC) vient de tomber pour le troisième trimestre 2022. Il s’affiche à + 5,37 %. Autant dire, que dans le contexte de la crise énergétique, les différentes fédérations professionnelles ne pouvaient pas rester les bras croisés. L’Alliance du Commerce, la FFF et Procos tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme. “Il est vital, dans cette période très incertaine et risquée, de trouver une solution immédiate pour réduire l’évolution du loyer en limitant son indexation à un maximum de 3,5 % [en 2023] pour tous les magasins, de tous secteurs et les restaurants, sans discrimination, c’est-à-dire quels que soient l’exploitant, sa structure juridique, sa taille et son secteur d’activité, expliquent les organisations professionnelles. Si comme le rappellent, ces dernières, le législateur a d’ores et déjà adopté dans le cadre de la loi “Pouvoir d’achat” ce plafonnement à 3,5 % pour les TPE et PME du commerce, “le bon sens est d’élargir cette décision à l’ensemble des entreprises afin de ne pas fragiliser l’écosystème du commerce dans son ensemble”.

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Il faut rappeler, comme le précisent ces trois organisations, que le contexte actuel a lourdement impacté les entreprises du commerce. En effet, certaines ont observé augmentation des coûts de l’énergie multipliés par 3 à 7 entre 2020 et 2023. Si comme le soulignent la FFF, l’Alliance du Commerce et Procos, les coûts de production et d’approvisionnement (matière première, achats de produits finis, transport routier…) ont fortement augmenté, il ne faut pas oublier également “l’impact de la hausse du dollar qui augmente de plus de 12 % l’ensemble des prestations et produits payés dans cette monnaie”. A noter aussi, parmi les autres facteurs d’inquiétude, les charges locatives refacturées par les bailleurs qui augmentent mathématiquement ainsi que les taxes foncières [en forte augmentation dans de nombreux territoires]qui sont le plus souvent refacturées par les bailleurs à leurs locataires commerçants.

Alors que les trois fédérations estiment que les consommateurs ne pourront supporter ces hausses de coûts sur le prix final, “il faut impérativement desserrer l’effet ciseaux consécutif à cette situation pour ne pas mettre en danger les emplois et les transformations impératives que le commerce doit accélérer”, concluent ces dernières.

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