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Paris 2024, la sacro-sainte licence de marque au cœur de la stratégie retail

Samedi 30 octobre, nous serons à 1 000 jours des prochains Jeux Olympiques d’été organisés par la France. L’occasion pour le comité de présenter son calendrier de déploiement commercial. Entre boutiques officielles, partenaires et réseau de distribution.

À 1 000 jours des jeux olympiques, le calendrier s’accélère du côté de la délégation française. D’ores et déjà, plusieurs partenaires emblématiques vont donner le ton à cet événement planétaire. Le Coq Sportif propose d’ores et déjà des produits estampillés tandis que Décathlon lancera le 30 octobre , uniquement, sur son site Internet une collection capsule de pièces inédites et en exemplaires limités : 10 000 t-shirts, 3 000 hoodies et 150 parkas. Parmi les lunettiers, il faudra compter sur les marques Vuarnet et Julbo. À noter que la Monnaie de Paris ou encore la maison Drago (Groupe Chevalier) font partie des partenaires d’ores et déjà engagés. “Nous tablions sur 60 licenciés. Mais je pense que nous pouvons facilement grimper jusqu’à 80”, explique Édouard Bardon, directeur délégué licensing de Paris 2024. Bien évidemment, le comité français va mettre l’accent sur la réindustrialisation du territoire. Comme le précise, Édouard Bardon, un cahier des charges précis va être imposé aux licenciés. “Vous vous doutez que nous voulons réduire au maximum l’empreinte carbone de ces jeux. Ainsi, nous imposons à nos partenaires qu’un tiers de leur production textile soit faite en matière recyclée ou bio”, explique le directeur délégué licensing.

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Avant d’ajouter : “Il s’agit de rapatrier au maximum la production si ce n’est en France, au moins en Europe. Le Coq Sportif produira à Romilly-sur-Seine dans l’Aube. Décathlon veut réindustrialiser Roubaix. La monnaie de Paris a une unité de production à Pessac (Gironde).” De même, il s’agit pour Paris 2024 de mettre l’accent sur l’économie solidaire. Ainsi, Décathlon travaille avec l’association Résilience, atelier de réinsertion, pour confectionner sa collection partenaire. Aujourd’hui, d’après le comité d’organisation, 20 % de la population française se déclare intéressée et prête à acheter un produit officiel. Soit 10 millions de personnes dont le budget moyen serait de 50 euros. “Nous sommes déjà à un CA estimé de 500 millions d’euros. Mais clairement, nous souhaitons multiplier ce chiffre par quatre”, poursuit Édouard Bardon.

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Outre sa marque ombrelle, le comité lancera aussi une marque supporter baptisée “Allez les Bleus”. Côté réseau de distribution, Paris 2024 vise une distribution 30 000 points de vente dans l’Hexagone pour quelque 10 000 références attendues. Il s’agit de conjuguer toutes les strates de la distribution. Grande distribution, proximité, enseignes spécialisées dans le sport, le jouet, la culture, etc. “Nous souhaitons parallèlement ouvrir une centaine de points de vente officielles sur les différents sites de compétition mais également une trentaine hors site comme les gares, les zones touristiques, les aéroports ou encore les centres commerciaux”, précise le directeur délégué licensing. La première boutique éphémère devrait d’ailleurs voir le jour, au cœur de Paris, courant 2022. Coté rémunération, Paris 2024 commercialise sa licence en étant rémunéré, autour de 10 à 15 %, sur un CA prévu par les partenaires en fonction de leur business plan prévisionnel.

Article réalisé avec Nicolas Monier.

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