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Inditex, maison-mère de Zara, utilisera du coton 100 % biologique ou recyclé à l’horizon 2025  

Lors de son assemblée générale, qui s’est tenue le 16 juillet, le groupe de prêt-à-porter espagnol Inditex a affirmé son engagement écologique. Ainsi, Pablo Isla, son PDG, a annoncé qu’à l’horizon 2025 les huit marques du groupe, auquel Zara appartient, utiliseraient uniquement du coton, du lin et du polyester biologiques, plus durables et recyclés.

Un effet de mode ? Après Gémo et Kiabi, qui ont dévoilé coup sur coup leurs ambitions en matière de mode éco-responsable, c’est au tour de l’entreprise de prêt-à-porter Inditex de présenter ses objectifs. Lors de son assemblée générale, qui s’est déroulée mardi 16 juillet, le groupe espagnol a ainsi affirmé, que d’ici 2025, 100 % du coton, du lin et du polyester utilisés par ses huit marques (Zara, Pull&Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho, Zara Home et Uterqüe) seront biologiques, durables ou recyclés. Un objectif qui sera atteint dès 2023 pour la viscose, autre substance très utilisée dans le textile. Ces quatre substances représentent, à elles seules, 90 % des matières premières achetées par Inditex.

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Label éco-responsable

Depuis quelques années, Inditex s’est engagé vers une mode plus écologique en regroupant sous le label Join Life les collections utilisant des matières responsables, tels que le coton biologique ou le polyester recyclé. Le volume de vêtements portant ce label a par ailleurs augmenté de 85 % en 2018, pour atteindre 136 millions d’unités commercialisées, a dévoilé le groupe. En 2019, ce nombre devrait doubler et représenter 25 % des produits textiles mis en vente par Inditex en 2020. “La durabilité est une tâche sans fin dans laquelle tout le monde ici est impliqué et dans laquelle nous engageons avec succès tous nos fournisseurs”, a ainsi affirmé Pablo Isla devant ses actionnaires.

Énergies renouvelables

Face aux actionnaires, d’autres axes ont été également présentés par le PDG, comme l’objectif que 80 % de l’énergie utilisée par le groupe, que ce soit dans ses magasins, ses centres logistiques ou ses bureaux, soient issues des énergies renouvelables. Pour y parvenir, l’entreprise espagnole va procéder par étape. Dès 2019, ce sont les plates-formes logistiques et les sièges sociaux du groupe qui devront respecter les certificats de construction durable les plus élevés. Par ailleurs, l’enseigne compte déployer dès le mois de septembre son service de collecte de vêtements usagés à domicile, d’ores et déjà présent dans plusieurs villes d’Espagne et de Chine, à Paris, Londres et New-York. Et pour diminuer son empreinte carbone, Inditex compte également démocratiser la mise en place de conteneurs pour la collecte des vêtements usagés dans ses magasins, déjà installés dans un certain nombre de points de vente en Espagne. “Le programme de collecte de vêtements est l’une des pierres angulaires de l’effort d’économie circulaire d’Inditex”, a précisé Pablo Isla. Dans la même optique, le groupe espagnol affirme que dès 2020, l’ensemble de ses marques auront banni les sacs plastique en magasins, qui ne représentaient plus que 18 % des sacs émis en 2018.

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Transition numérique

Pablo Isla a également affirmé son ambition de continuer à transformer l’entreprise en misant sur le numérique. Il a ainsi rappelé que sur les 9 milliards d’euros investis ces six dernières années, plus de 2 milliards ont été destinés à l’introduction de nouvelles technologies pour améliorer l’expérience client. “Notre transformation numérique et notre progression résolue vers les normes de développement durable les plus exigeantes sont complémentaires et reposent sur l’efficacité de notre modèle économique existant, qui consiste à offrir à nos clients le meilleur de la mode de qualité”, a ainsi détaillé le PDG d’Inditex. En 2018, le chiffre d’affaires du groupe atteignait 26,15 milliards d’euros, soutenu en partie par les vente en ligne qui représentaient 12 % de l’activité.

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