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Alternance : le commerce fait le plein

Plus de 65 000 alternants ont rejoint une entreprise du commerce en 2020. Le contrat d’apprentissage a séduit 69 % d’entre eux. L’Île-de-France est la région la plus pourvoyeuse d’entreprises accueillantes.

Le dernier bilan de l’Opcommerce fait état de chiffres tout à fait encourageants sur les passerelles existantes entre l’alternance et les entreprises du commerce. En effet, en 2020, ces dernières ont signé 45 722 contrats d’apprentissage (+ 264 % vs 2019) et 20 092 contrats de professionnalisation (-25 %). Cette bonne dynamique semble se reproduire en 2021 puisqu’au 30 avril dernier, l’Opcommerce a enregistré 14 700 contrats d’apprentissage (contre 2 600 à la même période) et 3 270 contrats de professionnalisation (contre 4 200 un an auparavant). À la fin de l’année 2021, l’ambition est grande et vise 75 000 contrats signés, soit une hausse de 15 %. Par ailleurs, l’Opcommerce, partenaire emploi-formation-alternance de 19 branches professionnelles, souhaite sécuriser les parcours des bénéficiaires et réduire le taux de rupture. L’objectif est de passer sous la barre des 13 % constatée à fin mars 2021 sur les contrats signés en 2020.

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Concernant la typologie des entreprises ayant embauché un contrat en alternance, la ventilation est assez binaire :  42 % des entreprises de moins de 11 salariés ont eu recours au contrat d’apprentissage contre 30 % pour celles de plus de 300 salariés. Pour ce qui est du contrat de professionnalisation, 45 % des entreprises de plus de 300 salariés ont eu recours à cette forme de contrat contre 23 % pour celles de moins de 11 salariés. Pour rappel, si les deux contrats mêlent enseignement théorique et expérience en entreprise, le contrat d’apprentissage relève de la formation initiale alors que le contrat de professionnalisation s’inscrit dans la formation continue. Parmi les régions les plus pourvoyeuses en contrat d’apprentissage, l’Île-de-France génère 19 % des entreprises accueillantes contre 12 % pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, 10 % pour les Hauts-de-France et 10 % pour la Nouvelle Aquitaine. En ce qui concerne les contrats de professionnalisation, l’Île-de-France se place une nouvelle fois en tête (28 % des entreprises) suivie par l’Auvergne-Rhône-Alpes (14 %), les Hauts-de-France (10 %) et la Nouvelle Aquitaine (8 %).

Le conseil d’administration de l’Opcommerce en a profité pour annoncer la création d’un label École du Commerce de Demain. Ce dernier “vise à valider et à valoriser les bonnes pratiques des OF [organismes de formation] et CFA [centres de formation d’apprentis] sur l’ensemble du territoire métropolitain.” Pour les alternants, ce label permet de s’assurer que la formation sera de qualité avec un accompagnement durant la totalité du parcours. Pour l’entreprise accueillante, il s’agit de se voir proposer des profils et des cursus adaptés à leurs besoins spécifiques. “l’objectif de l’Opcommerce est de parvenir à constituer un réseau de 4 à 5 partenaires labelisés École du Commerce de Demain dans chaque région en 2022”, conclut l’acteur de la formation professionnelle.

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