Les derniers chiffres de Procos laissent toutefois apparaître de mauvais chiffres sur la période concernée pour le secteur de l’habillement. Et ce, à la fois sur le web et en magasin.
Dans son dernier baromètre mensuel, publié le jeudi 8 décembre 2022, Procos révèle les chiffres du commerce spécialisé pour le mois de novembre dernier. Force est de constater qu’une légère embellie est à signaler : + 1,4 % par rapport à novembre 2021 et + 1,5 % vs 2019. “Toutefois, il s’agit d’évolution en valeur qui bénéficie donc de la hausse des prix pratiqués en 2022 ce qui signifie une baisse en volume estimée entre 2 et 3 % en une année par rapport à novembre 2021”, précise Procos. Et l’organisation professionnelle de révéler que l’habillement peine encore à passer dans le vert. Sur le mois de novembre 2022, le secteur a accusé une chute de -2,9 % en magasin et de – 5,6 % sur le web.
En revanche, d’autres filières s’en sortent mieux comme celles de la beauté-santé avec une hausse de + 13,4 % de l’activité en valeur dans les magasins. “Bon mois de novembre également pour le secteur de la chaussure avec + 5,1 % par rapport à 2021 ce qui permet de retrouver l’activité de novembre 2019 grâce en grande partie à un effet hausse de prix”, note Procos.
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La fédération professionnelle remarque également que la fréquentation des magasins continue de s’éroder de mois en mois. En novembre 2022, elle s’inscrit en baisse de – 0,3 %. Quant aux ventes web, elles “sont légèrement supérieures à celles de novembre 2021 pour le commerce spécialisé (+ 4,1 %) mais elles baissent fortement pour le sport, le secteur culture-cadeaux-jouet et l’habillement”, souligne Procos. À noter toutefois que, depuis le début de l’année, les ventes web sont en baisse de – 27,5 % par rapport à 2021 pour l’ensemble du commerce spécialisé. Un constat observé dans tous les secteurs sauf celui de la chaussure (+10,6 %). Autant dire, que dans le contexte actuel, les trois prochaines et dernières semaines de l’année vont être vitales pour le commerce spécialisé. “Manifestement les Français ont retardé au maximum leurs achats ce qui est préoccupant compte tenu des baisses de volume de ventes observés depuis quelques semaines suite aux fortes hausses de prix qui commencent à impacter le non alimentaire”, conclut Procos.
