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Le e-commerce partagé entre drive et livraison à domicile

Une étude, réalisée en mai 2019 par la société internationale de mesure et d’analyse de données Nielsen, en partenariat avec la Fevad, place la France championne d’Europe de la grande consommation et du e-commerce. Décryptage.

Même si les Coréens du Sud et les Chinois sont loin devant avec respectivement 20 et 18 %, la France occupe le rôle de leader européen de la grande consommation en ligne avec 7,1 % de parts de marché. Elle est talonnée par le Royaume-Uni qui détient 6,3 % et constituent, à eux deux, des moteurs pour l’Europe. Les États-Unis (5,6 %) et l’Allemagne (1,4 %) progressent mais restent en deçà de leurs voisins occidentaux.

Le Drive : modèle original

À lui seul, le drive français totalise 5,7 % des ventes de grande consommation. La France compte un peu plus de 5 100 sites drive dont 3 720 en “click & drive”. Ces espaces dédiés, avec pistes pour véhicules et bornes de retrait, sont le plus souvent présents au sein d’enseignes de grande distribution. “Avec le drive, les acteurs français ont su créer un modèle de e-commerce original qui combine Internet et magasins”, assure Marc Lolivier, délégué général de la Fevad. Pourtant, le phénomène français ne s’est pas arrêté là. Le service de livraison à domicile et l’essor du drive urbain et piéton viennent compléter l’offre de ces nouveaux modes de distribution. Depuis quelques mois, il est de plus en plus courant de constater que son magasin de proximité est, lui aussi, équipé d’un drive. Selon l’étude, sur 4 des nouveaux points de retrait, 3 font moins de 1 000 mètres carrés. La dernière nouveauté est le drive piéton. 76 ont été intégrés à un magasin existant et 28 ont vu le jour sur des sites dédiés.

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Clientèle familiale

Un ménage sur cinq achète ses produits de tous les jours en ligne pour se les faire livrer à domicile. Le panier moyen (42 euros) demeure plus faible que celui constaté en drive (68 euros), de même pour la fréquence d’achat. Seuls 5 achats dans l’année sont livrés à domicile contre 11 récupérés en drive. Ce dernier génère une clientèle plus familiale et des achats plus conséquents. Malgré cela, “le e-commerce n’a pas encore atteint tout son potentiel pour les produits de tous les jours. Les pistes sont nombreuses pour optimiser encore l’expérience consommateur”, affirme Daniel Ducrocq, directeur Services à la Distribution chez Nielsen.

 

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