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72 % des Français souhaitent plus de Made in France

D’après les derniers chiffres de l’Ifop et Pages Jaunes, 95 % des français plébiscitent davantage la présence des commerçants de proximité. Néanmoins, tous les professionnels ne savent pas encore comment bien communiquer pour inciter leur clientèle à adopter ce mode de consommation plus vertueux pour les territoires.

Finis les kiwis et les pommes de terre dans les emballages en plastique issus de l’autre bout du monde, lorsqu’on sait qu’il est possible de les obtenir à quelques pas, ou quelques kilomètres seulement de chez soi et en direct des producteurs ! Comme l’explique une étude réalisée par l’Ifop et Pages Jaunes (Groupe Solocal), réalisée entre août et septembre 2022, les Français attendent davantage de produits tricolores des professionnels du commerce. Ils sont en effet aujourd’hui 95 % à privilégier des achats auprès de professionnels proches de chez eux et 72 % à consommer davantage de produits issus ou fabriqués dans l’Hexagone. Une tendance plus responsable qui ne date pas d’hier, mais qui s’est vue renforcée par la crise sanitaire, autour de laquelle les consommateurs mettent davantage en avant les petits commerçants et les circuits courts, que les grands points stratégiques d’approvisionnement pour les denrées du quotidien. “L’ère du tout à portée de main s’est accélérée durablement dans le quotidien des consommateurs français. En témoigne d’ailleurs la nette augmentation des recherches géolocalisées via le smartphone et le boom des recherches locales”, explique Hervé Milcent, directeur général de Solocal dans un communiqué. Soit 95 % des Français qui cherchent des acteurs locaux lorsqu’ils vont sur internet. En outre, de plus en plus conscientisés et en quête d’habitudes de vie saines puisque devenus donc des “consom’acteurs”, 58 % des sondés pensent que cette tendance du consommer local va s’accélérer. D’autant plus avec une multitude d’autres facteurs socio-économiques tels que l’urgence climatique, l’inflation et la hausse du coût du transport, ou encore le soutien aux entreprises locales, qui lui sont favorables.

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Communiquer plus localement

À noter toutefois que pour être local, un commerce ne doit pas seulement tout miser sur sa géolocalisation, mais bien proposer des références régionales et issues de circuits courts dans ses linéaires. Mais aussi avoir bonne réputation pour augmenter son flux client. De ce fait, 70 % des consommateurs identifient ces commerçants selon leur notoriété, 90% scrutent les avis en amont d’un déplacement ou d’un achat et 68 % publient des avis en ligne après leur passage en boutique. Mais du côté de certains commerçants, la digitalisation tarde encore. Seuls 54 % des professionnels interrogés considèrent, sur cet aspect, les avis positifs des clients comme impactant pour leur image. Enfin, 80 % de sondés jugent important le fait que les avis diffusés sur ces boutiques soient fiables et leurs produits et services bien décrits (64%) pour être compris et accessibles par tous les clients. Du côté des commerçants, cette fois encore, si 74 % des professionnels interrogés jugent important de communiquer à un niveau local, seuls 45 % le font majoritairement, dont 56 % pour attirer de nouveaux clients, 38 % pour les fidéliser, ou améliorer leur notoriété (26 %).

Reste donc aux enseignes, tous circuits confondus, mais locales, de trouver de meilleurs canaux de communication pour aider les consommateurs a faire les bons arbitrages pour leurs courses quotidiennes, pour (re)devenir essentielles et renforcer de ce fait, leur ancrage territorial ou leur rôle au sein des cœurs de ville.

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